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_mouloud_
22 novembre 2014

# it's always sunny in philadelphia

cette série est diffusée sur canal+ sous le nom de philadelphia.
à l'univers très particulier, limite private jokes, elle impose que l'on rentre dans l'univers des auteurs.
pour moi, elle a été génératrice de poilades invraisemblables (et de douleurs thoraciques !)

Philadelphia

au départ, le pitch rappelle un sitcom stéréotypé : une bande de copains, une grande ville, un bar, des scénarios courts.
en 7 épisodes, la saison 1 est une douce mise en place où l'on ri franchement. mais pas de quoi s'extasier non plus.
le générique, très soap opera des années 80 m'aurait fait fuir si je n'avais pas lu des critiques qualifiant la série de Seinfeld sous crack.
la saison 2 monte en puissance mais sans convaincre de persévérer.
or moi, j'avais lu des trucs sur la série et je savais que les petites rigolades du début allaient, dès la saison 3, laisser la place à un festival d'humour dépravé et farfelu.
et quel bonheur !
c'est après le visionnage de la saison 5 que j'ai décidé de faire ce post.
et la série en a sous le pied (la 10e saison a été commandée par FX pour une diffusion en janvier 2015).

un univers totalement déjanté. un peu à la manière de tex avery.
des personnages affreux, sales, méchants, égo-centrés, totalement attardés, inconséquents...
une série à la south park avec une manière très border line et sans tabou de traiter tous les sujets.
c'est comme si on regardait une bande de débiles faire des brèves de comptoir sur l'avortement, le racisme, la violence, que sais-je encore, et mettre illico en œuvre leurs solutions politiquement incorrectes aux maux de la société.
ce qui est difficile au début c'est d'accepter que les personnages évoluent assez peu, charlie mis à part.
on n'est pas habitué à ça. normalement, les personnages apprennent de leurs expériences communes.
là, non.
dans cette série, la raison de cette stagnation est assez simple : on assiste à la vie ordinaire d'une bande de connards.
comment pourraient-ils évoluer, puisqu'ils sont complètement abrutis.
d'autant qu'ils gueulent comme des hyènes (les cons ça cri beaucoup) et ne s'écoutent pas les uns les autres.
par conséquent, cette simplicité dans le traitement des personnages permet toutes les audaces scénaristiques et la surenchère dans le n'importe quoi.
pour moulouda et moi, c'est un régal !

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Commentaires
G
Et merci pour it'salways sunny, sans toi je n'y serai pas allé et depuis ma seule idole s'appelle danny de Vito et je voudrais un enfant qui ressemble à Charly... Merci<br /> <br /> G Firmin
_mouloud_
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