période de dingue
le retour !

le jour du déménagement.
ou si tu préfère une organisation aux petits oignons concoctée par des nihilistes en goguette.
on a été super méga audacieux.
genre on a osé.

les déménageurs sont arrivé chez nous à 7h00 pour charger.
nous, ma femme et moi, on sortait à peine de notre lit à trois heures de train de là.
d'ailleurs, on a passé toute la matinée dans le train pour revenir chez nous.
pendant ce temps, mes parents ont géré les déménageurs et surtout les trois enfants.

à notre arrivée la maison était quasiment-pas-vide (je m'expliquerai sur ce concept).
l'après-midi, ce fut un balai pour tout vider dans notre nouvelle maison.
sous la pluie.
et de se prendre la tête parce que le carton machin est là alors qu'on avait bien dit qu'il devait être là.
"mais c'est fou ! t'écoutes pas quand je te parle !"
°_O
et voilà, une maison vide qui se rempli inexorablement de cartons, de morceaux de meubles, de boites pleines de machins qu'on sait plus à quoi ça sert mais qu'on a gardé au cas où ...
17h00 : je fais un gros chèque aux trois velus et on s'effondre dans le canapé.

mais le lendemain, ya ravier perez qui débarque avec un pote (mon ex voisin) pour vider ce qu'il reste dans la dernière maison.
et c'est là que je te propose le concept de quasiment-pas-vide.
vide, tu sais ce que c'est. c'est vide.
rien.
nib.
pour le quasiment-pas-vide, il te faut imaginer que c'est en cours de vidage mais pas totalement terminé.
le plan qui te satisfait le jour du déménagement.
mais le lendemain, c'est bienvenue dans un monde absurde.
que même, plus tu vides, plus tu découvres des trucs à vider.
t'y bosse tout le samedi mais y'en a encore pour devoir y retourner le dimanche.
et même que finalement, il te faut y retourner la semaine suivante.
grotesque.
mais qu'est-ce qu'on s'est marré.

période de dingue (2)

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