interpol - interpol
alors voilà, le dernier interpol est sorti.
le précédent ne m'ayant pas vraiment transporté, il me tardait de l'écouter.
ça commençait pas trop mal avec un success qui rappelle à tous que la force du groupe repose sur la batterie et la basse.
je me suis dit que c'était un bon amuse bouche.
et après, ce fut le drame.
l'ennui.
oh ! summer well a bien réussi à me sortir de ma torpeur avec cette sorte de pop oblique à la kim fahy porté à bout de doigt par carlos dengler, lights et barricade m'ont gardé vivant un temps, mais au bout du compte j'ai dû réclamer une assistance respiratoire.
et les titres se sont enchainés dans un pénible entre-deux, comme autant de promesses intenables ou d'espoirs déçus.
et finalement, quand mes poils se sont-ils dressés ?
à un seul moment, mon ami : la fin de summer well.
parce que si paul banks a appris à chanter je pensais que ce n'était pas pour nous servir -je sais, je suis dur- une voix à la demis roussos ayant reformé les aphrodite's child.
et maintenant que le bassiste carlos dengler est barré, je me dis que c'est fini.
c'est lui qui faisait tenir la baraque.
et bientôt interpol abondera dans la nécrologie du rock.
déçu, indéniablement.
une fois de plus (encore ?) je suis absolument d'accord avec la chronique de benjamen f qui nous a de plus servi en prolégomènes un excellent regard sur les groupes qui déçoivent.