ce ne sera pas la dernière.

en tous les cas, je l'espère.
c'est la cinquième fois que nous nous rendons en bretagne pour les vacances.
dire que quand j'habitais dans le sud, je dénigrais tout ce qui était au nord d'avignon !
quel connard, quand j'y repense...

doëlan, quiberon (deux fois) et l'île de groix.
pour cette fois, nous avions décidé de faire la traversée pour un séjour d'une semaine à belle-île en mer.

mais je ne saurai faire de prosélytisme.
car c'est une île où le tourisme est un tourisme d'élite sociale.
nous, on avait un hébergement pas cher. sinon, jamais on aurait pu s'y rendre.
avec moulouda, on a fait une projection. 2000€ que ç'aurait dû nous coûter !!! au lieu des 350 qu'on a investi.c'est un lieu où on est confronté en direct avec les vacanciers du 7e arrondissement.
ces individus étranges qui s'inquiètent en terrasse de café pour leur bonne et pour leur "au paire" népalaise...
cette île pourrait devenir bientôt une sorte de st tropez sans les boîtes de nuit.
un lieu de vacance isolée pour les riches bourgeois, inaccessible pour nous, les sent-la-pisse.

cela dit, l'île est magnifique avec ses lapins et ses faisans en liberté.
une semaine de nature sauvage. de vent. de soleil. de plage. de pluie. de roche éclatée.
ce fut parfait: quatre jours de beau, deux jours moyens et le dernier sous la pluie.
nous aimerions y retourner.
mais ce n'est pas certain que l'on puisse.