même pas je te réponds !
l'autre jour, y avait conférence de presse.
télé, radio, presse écrite, toussa quoi.
et bien sûr, la télé fait un peu ce qu'elle veut.
elle demande directement aux intervenants s'ils peuvent parler.
on stoppe le lancement de la conférence de presse.
les uns parlent, les autres font la gueule.
c'est surtout la presse écrite qui fait la gueule d'ailleurs.
et v'là que mon homologue de la préfecture me dit :
- "ah non ! moi, j'aurais pas autorisé ça !"
- "quoi ?" répondé-je distrait par sa voix de pie.
- " tu vois bien. les autres intervenants attendent et les autres journalistes ... ah non, moi, j'aurais jamais autorisé ça !"
même pas si je lui ai répondu.
en d'autres temps, j'aurais tenté une phrase de justification mais là, non.
je suis resté dans le factuel : je n'ai rien autorisé non plus. la télé a fait le forcing. elle a gagné. tant pis.
et le pire, c'est que c'est elle qui s'est précipité pour aller chercher les intervenants et les mettre devant la caméra. du coup, c'est elle qui est perçue comme celle qui a lancé le truc.
même pas si je lui ai répondu.
avant, je me serais énervé:
"mais pour qui elle se prend celle-ci pour me dire ça ?!?"
là, même pas. je suis resté calme.
froid.
de toutes façons, vu qu'elle a un pet au casque, cela aurait été un championnat de mauvaise foi.
j'adore observer ce genre de situation où des gens qui ne servent à rien (genre moi aussi d'ailleurs) ne savent pas fermer leur gueule quand on ne leur demande rien.
ça récrimine.
ça discute avec les journalistes comme si c'était des potes.
ça brasse de l'air.
j'adore observer ce bal.
j'adore mon job