puiser l'énergie de l'espoir
je retourne à st louis tout à l'heure.
ce matin, j'ai fait un scanner de contrôle et une prise de sang.
je n'ai pu m'empêcher de mater les images, et en effet, c'est pas bien joli.
j'ai en ma possession les images de décembre 2010 et je n'avais pas vu celles de février 2012. celles là même qui on conduit à la décision de me chimioïser.
du coup, des larmes se sont mises à couler de mes yeux.
non que je pleurais.
juste des larmes, comme ça.
ou peut-être que j'ai pleuré en souriant.
je ne sais pas.
entre épuisement et angoisse, une grosse vague de tristesse m'a giflé.
heureusement, j'ai déjeuné avec moulouda, ce midi.
histoire de se resserrer les coudes, de se dire qu'il faut tenir.
demain, ce sera l'évaluation du traitement.
a marche, ou a marche pô... ça me fout les miquettes, mais je me dis que ce serait bien que pour une fois depuis trois ans on m'annonce quelque chose de positif. alors rien que pour cet espoir il me tarde.
sinon?
ben... on assumera. ya pas d’autre alternative.
un oignon peut faire pleurer,
mais on n'a toujours pas inventé le légume qui fait rire !
(will rogers)