dans le frais, si possible.
qui n'a pas souffert de cette canicule de juillet ? personne autour de moi en tous cas.
ceux en bord d'océan ? peut-être les amis et la famille du sud méditerranéen ?... paradoxal.
bon moi, j'ai eu une certaine chance car en pareille situation je me sens saigner de l'intérieur par de telles températures. de la chance parce que je suis allé voir mon médecin juste avant que ça commence. j'avais besoin de faire taire mon corps. de lui fermer sa gueule à coup de sieste et d'antalgiques. il avait trop hurlé les semaines précédentes. il fallait s'en occuper.
du coup, j'étais chez moi.
au rez de chaussée semi-enterré.
23 degrés constant.
à la fraiche en comparaison avec les 28° de l'étage.
j'ai dormi entre deux et trois heures chaque après-midi.
quand j'étais obligé de sortir l'après-midi je marchais précautionneusement comme si je trimballais de la nitro.
bien m'en a pris.
avant-hier matin, une petite gène respiratoire.
je toussote.
la gène s'amplifie.
je retoussote plus fortement.et là, au creux de ma main, le plus gros caillaux noir que j'ai jamais sorti (période post-opératoire excepté).
un truc gros comme la dernière phalange de mon pouce!
si j'avais dû m'exposer davantage ç'aurait pu être une catastrophe.
heureusement j'ai été très prudent.
après tout faut pas déconner.
c'est bientôt les vacances, et j'en ai plus que marre de les passer dans la souffrance.
non, pas cette année !